Adeline André

 

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Poésie, raffinement, élégance, minimalisme, mais aussi humour signent l’exquis défilé performance d’Adeline André. Carcasses de feutre surdimensionnées pour arrivée hiératique à pas mesuré. La créatrice et une acolyte viennent « déboutonner » l’enveloppe surdimensionnée pour mettre à jour les robes à effets drapés de nouvelles déesses.

 

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Le trois emmanchures se retrouve dans un manteau et dans la blouse de la créatrice. Toujours sur le chemin de la rêverie, les couleurs s’enchaînent : bleu Klein, un « lune » (bleu nuit), épicéa (sapin sombre), neige (blanc immaculé), terracotta (terre cuite au soleil), grenat (rouge cardinal)…

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Et des noms souvenirs d’architectures pour ces constructions en mouvement : igloo, forteresse, église, cage… Au fur et à mesure, les panneaux des vêtements démontés s’entassent dans un amoncellement à la Boltanski. Un moment de poésie pure et des vêtements dans lesquels on (enfin je) rêverait d’être enfermé.

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3 réflexions sur « Adeline André »

  1. J’ai pour ma petite part quelques réserves. D’abord, les 3 emmanchures, c’est Erté, l’illustrateur des années 30 et j’aime tant qu’on rende à César ce qui lui appartient. Ensuite, les « enveloppes » auraient à elles seules eu plus de sens et de poésie si elles n’avaient pas simplement servi comme une forme de packaging mais plutôt comme un « don » à l’imaginaire de chacun et les 7 robes auraient eu meilleure place sans cela. Donc, il me semble l’effet loupé par manque de cohérence ou d’être allé au bout d’une idée. Par ailleurs, on pense forcément à Comme des Garçons et de fait, de la part d’Adeline André, on aurait aimé plus, notamment que l’amoncellement final des enveloppes qui est étonnant. J’aurais aimé de la poésie, une histoire, de l’humour et du surréalisme ou de l’onirisme, là où je n’ai trouvé qu’un effet. Mais, je le redis, ce n’est que mon avis.

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