Punk is not dead ? Junya Watanabe replonge avec délices dans une de ses sources d’inspiration fétiche : le punk avec son allure destroy et sa déglingue. En rappel du berceau punk un zeste d’union jack et tout un travail de mise à carreaux avec moult tartans rouges, jaunes, bleus…
Toujours complexes, les coupes de Junya Watanabe sont travaillées en drapés, en asymétrie. Patchworks de tissus qui jouent les assemblages sur les manches d’un trench.
Faux léopard rugissant sous cape ou manteau.
Après les carreaux, tout un thème « intérieur » se compose de tissus « tapisserie ». Une réminiscence des débuts du créateur avec un côté récup mais qui ici fleure la « décoration ». Motifs de rideaux, de papiers peints se découvrent une nouvelle vie (effet Scarlett O’Hara ?) en parure.
Les formes géométriques travaillées dans de précédentes collections resurgissent également.
Épingles, chaînes, coiffures corbeau ou hautes en couleur, bas résille lacérés, mitaines amplifient l’allure délibérément néo-punk qui habite la collection.
très fort. comme toujours. JPG n’est pas si loin mais ici, les formes sont déformées et tout prend une allure et raconte du coup, une autre histoire.
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