Cirque d’hiver, piste aux étoiles pour le défilé Guo Pei, le cinquième de la créatrice chinoise à Paris. Elysium imaginaire, une île podium où l’océan et le ciel se (con)fondent. Jardin fantasmagorique aux plantes surnaturelles où fantômes d’elfes, sirènes, anges… passent. Vingt-trois silhouettes déambulant dans des robes au travail de couture avec accumulation de broderies, pierres, cristaux…
Une symphonie florale en bleu, blanc et or. Bleu du ciel et des océans. Blanc de l’âme, pureté absolue. Or, le soleil levant dans une douceur enveloppante et éclats brillants de lumière. Premier passage avec une spectaculaire tenue en bambou (d’Huangsan, province d’Anhui) dont la structure a été tressée par des artisans qui travaillent cette matière depuis 30 ans. Un mois de travail pour la structure avant l’ajout de fleurs dorées pour emporter le défilé sur la voie de l‘enchantement.
Des robes très travaillées, brodées, ornées sous l’ombre tutélaire d’une gigantesque racine d’arbre en papier, 8 mètres de diamètre pour ce symbole de vie réalisé par un artiste du papier, Charles Macaire.
Une fusion entre matériaux issus de la nature et tissus innovants et une vision orientale d’un jardin imaginaire peuplé de femmes fleurs.
C Dominique Maitre
Merci, c’est onirique avec la robe blanche qui me fait tellement penser à celle de Josephus Thimister en maille déjaugée.
J’aimeJ’aime