Signée Richard René, la collection guy Laroche a choisi de s’inspirer de l’art brut que collectionnait le couturier. Création de marginaux, l’art brut doit son nom à Dubuffet qui a rassemblé un grand nombre d’oeuvres émanant de prisonniers, d’aliénés…
Pour transposer cet art spontané, voire primitif, Richard René est parti d’une page vierge de format A4, un rectangle pour point de départ et s’invitent : « ébauche, inachevé, trace, coup de pinceau, ligne de contour, papier froissé… ». Des mots pour des éléments, écho en matières : cachemire, zibeline, jersey, carton, néoprène, mousseline…
Au final une collection très binaire, en noir et blanc et quand les deux s’associent, le zèbre hennit. Une touche de couleur avec l’or qui s’invite et se pose graphique ou en coulure sur le col d’une robe. Manque le grain de folie qu’aurait pu induire l’art brut.
Merci tout est dit; chaque mot pesé, l’humour en plus et la lucide franchise.
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