À gorges déployées Chanel orchestre au Grand Palais le ruissellement du Verdon. Falaise de pierre reconstituée, cascades jaillissantes et sentier de bois en guise de podium. Un décor majestueux et assez incroyable.
Serpentant ce nouveau canyon une centaine de silhouettes souvent équipées d’accessoires en plastique transparent, chapeaux, bottes, cuissardes, mitaines, capuches ou sacs.
Résolument aquatique, le thème se reflète dans une gamme de couleurs autour du bleu et de toutes les variations irisées que peut donner le soleil flirtant avec des étendues d’eau. Quelques gouttes brillantes figées se muent en paillettes. Le style, very Chanel, décline du tweed, tweed lurex, soie froissée, cuir,… mélange de matières. Une allure décontractée, des tissus plastifiés, effet vinyle.
Des chaînes traversantes. Des franges.
Dans des camaïeux de bleu, le double c imprime sa marque.
Les tailleurs parfois élargissent une carrure que Karl Lagerfeld qualifie « en pente douce ».
Un défilé spectacle.
Voilà du spectacle qui montre comme chez Dior ce que ça coûte et qui, comme chez Dior, laisse sur sa faim au niveau du vestiaire, souvent lourd et franchement, entre nous, tout ce tointoin sur la soi-disante créatrice de tissus innovants qui nous pond …. du vinyle : NON
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