Op, hop, pop. Back to the sixties et surgit le souvenir de Pierre Cardin et de la mode de ces années-là. Une collection hommage où Jean Paul Gautier se souvient que le couturier fut le premier à lui faire confiance. Pierre Cardin a marqué les années 60 de sa patte avec ses robes géométriques, épurées dont certaines portèrent le nom de cardinettes.
Chez Gaultier, en bande son s’invite Jacques Dutronc : « Il y a les playboys de profession, habillés par Cardin… » dans un décor cinétique, optique à la Vasarely où le noir s’oppose au blanc comme dans nombre de passages bicolores. Robes dans l’esprit des années 60, tailleurs géométriques dont la construction est parfois bousculée par un jeu d’asymétrie. Souvenirs d’une odyssée du futur de la mode jamais advenu.
Des couleurs vives surgissent, passages psychédéliques où la lumière amplifie le total look, odes à la couleur dans toute sa flamboyance.
Modèles augmentés de franges et travail précieux de tissus tressés où les bandes de tissus s’entrelacent.
Les souvenirs du futur ressurgissent et deviennent hypnotiques (Kaa dans le livre de la jungle) et plongent dans l’hallucination de motifs de cercles concentriques, globes bicolores et… champignons. Ainsi la robe « Boule et belle », dans un « good trip de mousseline satinée… ».
Plaisir des noms de robes et de leurs descriptifs, hommage à la couture d’hier avec l’humour de Jean Paul Gaultier : Psychotrope, Mai 68, Cuir as folk, Grand bleu lui fasse, Made in Frange, Psychédélire, Ovale masqué…
Des classiques de Jean Paul Gaultier : smoking, trench, capes,… revisités, le tout avec une maestria couture.
oh oui, quelle émotion, et en plus avec Monsieur Cardin dans la salle.
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oui, un bel hommage en sa présence
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Coiffures sublimes, tissus soyeux qui osent des motifs , sublime hommage
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